Une question à EELV

Mai 2021

La question envoyée le 28 avril 2021

Bonjour

J’aimerais savoir si j’ai correctement interprété ce que je lis sur votre site.

Nous sommes d’accord qu’environ 80% de l’énergie consommée en France n’est pas électrique : c’est du gaz et du pétrole brûlé “en direct”.

Un des message que l’on trouve dans “nucléaire : un pari risqué face à l’urgence climatique” [1] est que le nucléaire est une solution trop lente à déployer (facilement 10 à 20 ans pour la construction d’une centrale)

D’autre part, il est dit dans “Hercule, fils de Jupiter, pour sauver le nucléaire” [2] qu’il faudra faire un “effort considérable de sobriété” énergétique pour arriver à une production 100% renouvelable à moyen terme.

Dans ce paragraphe j’interprète “100% renouvelable” par “100% de l’ÉERGIE renouvelable” et non “100% de l’ÉLECTRICITÉ renouvelable”.

Et enfin je n’ai pas trouvé la mention d’une possibilité d’augmenter la production électrique.

En mettant ces 4 points bout à bout, je reconstitue que votre idée est de diviser par 5 la consommation énergétique française en une vingtaine d’années, et électrifier ce qui reste.

Est-ce correct ?

[1] https://energie.eelv.fr/files/2021/03/reseau-action-climat-livret- nucleaire-final.pdf

[2] https://www.eelv.fr/l-hercule-fils-de-jupiter-pour-sauver-le-nucleaire/

Un tout petit commentaire

Le parti eelv essaye de suivre deux objectifs simultanée : une sortie rapide du nucléaire et le climat.

Ce qui me gène est que la partie «nucléaire» du plan ne peut pas rater pourvu qu’on ait un peu de volonté.

Par contre, ce qui peut rater est la partie climatique. Vous voyez la différence entre un plan qui marche sur papier et un plan qui marche dans la réalité ? La différence sera sur le dos du climat.

Les soi-disants écologistes devraient changer l’ordre de leurs priorités et demander une sortie lente du nucléaire : tant que l’essentiel de l’utilisation des énergies fossiles n’est supprimé, il faut jouer à toute vitesse sur les trois leviers :

Les trois en même temps.

Lorsqu’on verra que les émissions baissent rapidement, et que pour le climat tout va bien, alors il sera temps de lever le pied sur un ou plusieurs des trois leviers.